« Ils sont très peu nombreux mais il y en a. Donc nous nous interrogeons au cas par cas sur la situation qui nous permettrait ou non d’effectuer ce rapatriement en Corse. Mais nous restons dans le cadre de la peine qui a été prononcée, dans le cadre de la possibilité d’effectuer ce rapatriement, dans le cadre d’un rapprochement familial. Comme pour l’ensemble des autres détenus nous traitons ces situations au cas par cas. […] Il y en a quatre ou cinq qui sont concernés », a indiqué la Garde des Sceaux.
#EDVTV @NBelloubet envisage « le rapatriement d'un détenu corse dans le cadre de la peine qui a été prononcée » pic.twitter.com/DSdeOPOgk7
— Public Sénat (@publicsenat) 14 décembre 2017
La Garde des Sceaux a précisé qu'actuellement le gouvernement envisage le rapprochement d'un détenu "parce que les conditions le permettent". Ces conditions concernent notamment la sécurité de l'établissement insulaire où le détenu sera accueilli.
Le rapprochement des prisonniers dits politiques avait été soulevé par le député Jean-Félix Acquaviva durant sa prise de parole à l’Assemblée nationale mercredi lors de la session hebdomadaire de questions orales au gouvernement.
Intervenants : Nicole Belloubet ; Garde des Sceaux ; Stéphane Sbraggia Vice-président de l' Associu Sulidarità. Reportage : ARRAUDEAU Emilie ; BATTESTI Flora ; GAVAT Domitille ; GRISCELLI Marie-Thérèse.