Météo : pratiquer un métier physique sous la chaleur 

Des salariés de plusieurs entreprises sont soumis à un travail en pleine chaleur. Ces derniers jours, le thermomètre a grimpé. Si les températures affichées ne sont pas extrêmes, les conditions de travail toujours difficiles qui nécessite des adaptations.

Pas facile d'exercer un métier physique en extérieur, surtout quand le thermomètre dépasse déjà les 30 degrés à 11 heures. La loi ne prévoit pas de seuil de température à partir duquel le travail d'un employé peut être suspend, alors les salariés et les entreprises s'adaptent. « On essaie de concentrer le maximum de travail sur les heures fraîches de la matinée, mais on ne va pas au-delà de midi. Ce n’est pas possible », explique Jean-Michel Gally, moniteur d'atelier espace vert à l'ESAT « Les jardins du Golfe ». 

Des horaires de travail aménagés, des pauses à l'abri du soleil, des litres d’eau, l’objectif est d’éviter le coup de chaleur et la déshydratation lorsque les façades des bâtiments cuisent au soleil et que la chaleur devient écrasante. « C’est un travail physique, on fait des pauses, on n’est pas en non-stop. Quand on n’est pas bien, on s’arrête et ça arrive que l’on ne soit pas bien. Ce matin, j’ai eu un petit coup de chaud, donc j’ai ralenti », livre Jean-Claude, chef de chantier dans le BTP. 
 

« On subit »


Sur le marché d'Ajaccio, le principe est le même. Et pour une des exposantes qui propose des plats à emporter, il a d’abord fallu cuisiner sur place. « Ça donne chaud. Avec le vêtement de cuisine, ce n'est pas bien évident, mais on est obligé de le garder et on est obligé de faire avec la chaleur. On subit tout simplement », témoigne Donia Haffidi, commerçante.

 



Si chacun a sa méthode pour se protéger des chaleurs, attention tout de même, car dans les prochains jours, les températures vont continuer à grimper. 





 
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