« Arrêt de la grève de la faim des étudiants et du blocage, les cours reprennent ce jour » a écrit jeudi matin sur son compte Twitter l'université de Corse.
Arrêt de la grève de la faim des étudiants et du blocage, les cours reprennent ce jour.
— Université de Corse (@UnivCorse) 15 février 2018
« Extrêmement préoccupante pour la santé »
Les présidents nationalistes de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, et du Conseil exécutif, Gilles Simeoni, et des différents groupes politiques, qui jugeaient cette grève de la faim « extrêmement préoccupante pour la santé » des étudiants, ont indiqué dans un communiqué publié mercredi soir.
Pour eux, la réunion organisée avec Jacqueline Gourault mardi à Paris a permis « d'ouvrir un cycle de discussion d'un mois au sujet de la révision constitutionnelle et du futur statut de la Corse ».
« Compte tenu de cette situation, la Conférence des Présidents appelle solennellement les grévistes de la faim à cesser leur mouvement », ajoutait le communiqué. La grève, lancée lundi à l'appel de trois syndicats étudiants nationalistes, visait à dénoncer les annonces faites par Emmanuel Macron lors de sa visite sur l'île les 6 et 7 février.
Ce mouvement avait entraîné le blocage des cours de l'université depuis lundi.
Onze étudiants ont entamé une grève de la faim hier soir.
— Université de Corse (@UnivCorse) 12 février 2018
Les syndicats étudiants ont également décidé du blocage des cours qui ne peuvent donc pas avoir lieu ce jour.