
La mairie de Linguizzetta a choisi de participer au grand débat national. Ce samedi 2 février, une trentaine de personnes se sont déplacées dans les locaux de l'école primaire. Parmi les problématiques soulevées : la lourdeur fiscale, ou encore les faibles retraites.
Ce samedi 2 février, il a emmené avec lui les 11 contributions écrites du cahier de doléances de la mairie, c’est peu. Au bout d'un quart d'heure, 30 personnes vont rejoindre la table des débats. « On a des différences avec le continent de 12 % alors que les supermarchés ici ont une réduction de TVA », regrette un participant.
Intervenants - Séverin Medori, Maire de Linguizzetta ; Michel Sinibaldi, Viticulteur à la retraite ; Olivier Wuillequez, Habitant de Linguizzetta Equipe - Solange Graziani ; Christian Giugliano ; Géraldine Giordano.
« C’est très difficile »
La discussion tourne autour des difficultés quotidiennes comme l'alimentation, l'absence de transport public et les faibles retraites des agriculteurs. « J’ai discuté avec plein d’agriculteurs qui sont à la retraite. Le maximum, c’est dans les 600 euros, 700 euros, c’est le maximum total », indique Michel Sinibaldi, viticulteur à la retraite.
« C’est très difficile. Il n’y a pas de moyens pour prendre le bus, le train. On est obligé de faire des kilomètres et des kilomètres donc utiliser sa voiture, donc consommer du carburant, donc payer cher », déplore Olivier Wuillequez, habitant de Linguizzetta.
Primé en janvier, pour sa probité par l'association de lutte anti-corruption, le maire de Linguizzetta tenait à cette initiative citoyenne. « Ça permet à chacun de s’exprimer dans ce qu’il ressent le plus profondément et qui le perturbe le plus dans son propre équilibre dans la société », soutient Séverin Medori.
Le compte-rendu sera envoyé à la préfecture dès lundi, un deuxième débat sera organisé prochainement sur la commune.