La troisième édition du festival Ballà Boum s'ouvre vendredi soir à Patrimonio. L'idée : un bal de village version XXL, imaginé par une bande d'amis. Une musique éclectique et une ambiance atypique. Plongée en coulisses.
Au Ballà Boum, l’important n’est pas d’être un bon danseur, mais d’être persuadé que l’on danse bien. Voici le credo de ce festival pas comme les autres qui débute vendredi au théâtre de verdure de Patrimonio. Le Ballà Boum, c’est deux jours de danse et d’amour, deux soirées à cheval entre le bal de village, la boum, et le festival branché.
La recette est simple, des amis qui aiment la musique et qui veulent valoriser leur territoire. « C’est une aventure. C’est une bande de copains qui se dit : ‘Si on organisait un petit festival et qu’on proposait aux gens de venir écouter et découvrir des artistes’. Et c’est pour oublier aussi que c’est la fin de l’été et bientôt la rentrée et qu’il est encore temps de pouvoir danser et s’amuser », explique Anaïs Monet, co-organisatrice du Ballà Boum.
Peindre des cœurs
À quelques heures de l’ouverture, le rythme s’accélère. Il faut clouer des planches, peindre des cœurs, fabriquer des palmiers, et bien sûr préparer des cocktails. Tout le monde met la main à la pâte et chacun participe en fonction de ses compétences.
L’an dernier, le festival a attiré plus de 1 500 personnes. Dans la programmation de cette troisième édition : le Londonien Alexis Taylor, la Berlinoise Perel et le groupe de Balagne l’Alba.