Près de 300 personnes étaient réunies mercredi soir autour de Paul-Felix Benedetti. Le tête de liste de "Core in Fronte", seconde liste nationaliste engagée dans les élections territoriales, défend "la logique d'une souveraineté pleine et entière" pour la Corse. 

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Ils forment "l'autre" liste nationaliste du scrutin : les indépendantistes d'U Rinnovu, qui veulent  "faire exister un vieux pays annexé par la France", espèrent avec leur discours plus radical séduire les déçus de Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni.

A la tête de la liste "Core in Fronte", Paul-Félix Benedetti résume ce qui l'oppose aux dirigeants sortants de l'île, qui se présentent à nouveau sur une liste commune.

Paul-Félix Benedetti, tête de liste "Core in Fronte" ©France 3 Corse ViaStella

L'indépendance sinon rien

"A l'inverse des autres nationalistes, nous pensons que la feuille de route ce n'est pas un statut d'autonomie, c'est la logique d'une souveraineté pleine et entière".

Alors que "Pé a Corsica" ("Pour la Corse"), la liste menée par l'autonomiste Gilles Simeoni et l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, a mis de côté la question de l'indépendance dans son programme, "Core in Fronte" la revendique haut et fort.

"Ca ne fait peur à personne aujourd'hui, ce qui fait peur c'est le trouble qui existe en Corse, cette société à la limite d'une société mafieuse", assure Paul-Félix Benedetti. A 51 ans, cet ingénieur se présente pour la 6e fois à un scrutin territorial.

Parmi les jeunes nationalistes, certains espèrent une union des listes "Core in Fronte" et "Pé a Corsica" au second tour. Un scénario qui reste ouvert, même si Paul-Félix Benedetti temporise: "Nous avions proposé une union stratégique, Simeoni a préféré une alliance sans nous".

Pour ce dernier, une union est possible à condition notamment que "le Rinnovu admette que la clandestinité est définitivement derrière nous".


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