Dans un communiqué rendu public ce vendredi 17 janvier, le FLNC revendique trois attentats perpétrés en Corse entre mai et octobre 2024. Et émet des inquiétudes quant à l’avenir de l’agriculture insulaire.

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Un document de quatre pages. Dans un communiqué rendu public ce vendredi 17 janvier, envoyé à la rédaction de Corse Matin et authentifié par ses soins, le FLNC (Front de libération nationale Corse) revendique trois attentats dans l’île.  

D’abord celui perpétré, le 30 décembre dernier, contre la Direction départementale de l'Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations (DDETSPP) de la Haute-Corse. Une explosion avait ainsi endommagé le portail du bâtiment public situé à Borgo.  

Puis, deux “actions contre la colonisation de peuplement”. La première, en octobre 2024, à Prunelli-di-Fiumorbo lors de laquelle une maison avait été partiellement détruite dans une explosion. Une seconde, en mai 2024, contre une villa de Quenza, fortement dégradée dans une explosion.   

“La responsabilité de l’État français est totale” 

Dans le même temps, alors que les élections à la chambre d’agriculture de Corse sont ouvertes depuis le 15 janvier, le FLNC défend la filière insulaire, “symptomatique des enjeux, des faiblesses et des risques à venir”.  

"Notre pays est dans une zone particulièrement exposée aux changements du climat, écrit l’organisation. [...] Les inondations, les sécheresses et les bouleversements qu’ils entraînent précipitent notre écosystème vers le chaos.” 

De plus, le FLNC pointe du doigt la responsabilité de l’État quant à l’épizootie de fièvre catarrhale dans l’île. “L’État français a laissé péricliter une situation pourtant terriblement prévisible.” 

Il dénonce : “Dès que la France a su que son territoire continental était touché, elle a acheté et proposé gratuitement à ses filières 6 millions de doses de vaccins, la Corse a dû payer ses premiers vaccins.” 

Aucun commentaire sur la situation politique

Dépeignant une situation très sombre, le FLNC ne prend pas clairement partie pour une ou l’autre des listes engagées dans la campagne à la chambre régionale d’agriculture. Il n’évoque à aucun moment la situation politique globale, la nouvelle donne au niveau national, avec la nomination du Premier ministre François Bayrou, ou encore l’état d’avancée du dossier Corse confié à un nouveau ministre. 

Pas plus de commentaire, non plus, sur les autres questions liées à l’actualité politique locale comme la gestion de la collectivité de Corse, les relations entre nationalistes par exemple. Aucune allusion n’est faite quant aux violences qui ont secoué la société corse ces dernières semaines et suscité de nombreuses réactions. Malgré cette actualité chargée, le FLNC a donc choisi de se concentrer exclusivement sur la thématique agricole.

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