Ce lundi 27 janvier, les 13 directeurs de greffe de Corse se sont mobilisés afin de demander une revalorisation de leur corps ainsi qu'une meilleure prise en considération de leurs missions. Un mouvement qui s'inscrit dans le cadre d'une journée de grève nationale.
"Directeurs déclassés."
C'est derrière cette pancarte que les directeurs de greffe se sont mobilisés, ce lundi 27 janvier, devant le palais de justice de Bastia.
Un mouvement qui s'inscrit dans le cadre d'une journée de grève nationale pour ces personnels de justice qui se sentent "oubliés" par leur ministère.
"Ce mouvement fait notamment écho au passage en catégorie A des greffiers, que nous allons continuer à encadrer, explique l'un des directeurs de greffe insulaires. Cette revalorisation est certes une avancée, mais elle a été effectuée sans prendre en compte notre corps. Or, il faut respecter la hiérarchie et nous devons donc nous aussi être revalorisés, tant au niveau indiciaire qu’indemnitaire, et nos missions doivent être reconnues."
Débrayage suivi dans toute la Corse
Les 13 directeurs de greffe insulaires ont suivi ce débrayage.
"Cela fait un moment que nous tirons la sonnette d’alarme. Nous sommes un rouage indispensable au fonctionnement des juridictions", poursuit l'un des protestataires.
Ces personnels, qui sont 1800 au niveau national, conçoivent, animent et organisent le fonctionnement des juridictions. Ils s'occupent notamment de la gestion des ressources humaines en assurant la jonction entre magistrats, greffiers, personnels administratifs et techniques.
Les organisations syndicales reçues ce lundi
Des négociations sont prévues le 11 février prochain.
Mais dès ce lundi, les quatre organisations syndicales qui soutiennent ce mouvement (FO, Unsa, CGT, CFDT) devraient être reçues par le ministre de la Justice Gérald Darmanin.