Le groupe sidérurgiste explique que "la vente des activités aval de Florange mettrait en péril la viabilité du reste des activités d’ArcelorMittal en France"
ArcelorMittal ne veut pas vendre au-delà du périmètre annoncé pour la cession de la filière chaude afin de préserver les emplois et l'avenir de son site mosellan de Florange. C'est une réponse ferme du groupe sidérurgique aux ministres Montebourg et Sapin qui avaient évoqué la piste d'une possible prise de contrôle publique temporaire de la filière chaude mais également aux élus mosellans qui souhaitaient un élargissement de l'offre de cession de Mittal afin de satisfaire les attentes des éventuels repreneurs.
Le texte intégral du communiqué du groupe sidérurgique :
« Le 1er octobre, ArcelorMittal a accepté, témoignant ainsi de sa volonté de coopérer, que le gouvernement essaye de trouver un repreneur pour la phase liquide de Florange en acceptant également d’y inclure la cokerie.
Comme ArcelorMittal l’a dit au gouvernement, les sites industriels ne peuvent fonctionner isolés les uns des autres. Toutes les activités aval du site de Florange sont intégrées au reste des activités du Groupe en France et en Europe. Le Groupe continuera d’approvisionner les activités aval de Florange avec les brames venant de Dunkerque. Les activités aval de Florange fournissent les clients parmi les plus importants du Groupe, en particulier dans le secteur automobile, avec des produits à forte valeur ajoutée.
La vente des activités aval de Florange mettrait en péril la viabilité du reste des activités d’ArcelorMittal en France où le Groupe emploie 20 000 salariés.
Le Groupe ArcelorMittal a une responsabilité vis-à-vis de ses salariés, de ses clients et de ses partenaires en France et partout ailleurs et se doit de garantir la chaîne industrielle la plus efficace possible. »