Arnaud Montebourg doit rencontrer Lakshmi Mittal mardi à l'Elysée avant de recevoir les syndicats le lendemain au ministère du redressement productif.
A quatre jours de la fin de l'ultimatum lancé par Lakshmi Mittal pour l'arrêt de la filière chaude de Florange ou la cession d'une partie de celle-ci, les pressions politiques de tous bords se font chaque jour plus pressantes sur le patron du numéro un mondial de l'acier.
Après l'annonce jeudi 22 d'un possible vraie-fausse nationalisation de Florange par Arnaud Montebourg, démentie dans la foulée puis finalement soutenue dimanche soir par son collègue Michel Sapin, après la publication samedi d'une lettre ouverte au président de la République par des élus mosellans de Droite et de Gauche, après le tonitruant "nous ne voulons plus de Mittal en France" de Montebourg ce lundi matin dans Les Echos, c'est au tour du député de la Moselle Michel Liebgott d'entrer en scène pour annoncer que Lakshmi Mittal était attendu mardi 27 novembre 2012 à l'Elysée en compagnie du ministre du Redressement Productif.
Une rencontre qui n'a été pour l'instant ni démentie, ni confirmée par les intéressés et qui devrait permettre peut-être d'obtenir de Mittal de céder l'intégralité de la filière chaude de Florange et pas seulement la partie qu'il a décidé de fermer. Une demande toujours refusée pour l'instant par le géant de l'acier.
Dans le même temps, l'intersyndicale annonce qu'elle devrait être reçue mercredi 28 novembre par Arnaud Montebourg.
Il restera alors 2 jours pour trouver une solution, l'ultimatum de Mittal prenant fin samedi 1er décembre.