Apparus divisés sur la question de siéger ou pas au CCE extraordinaire du jeudi 13 décembre, les membres de l'intersyndicale CGT-CFDT-FO veulent rassurer les salariés : ils restent unis.
Cinq heures de réunion, de nombreux éclats de voix et deux syndicats qui partent au bout d'une heure, le bilan du CCE extraordinaire d'ArcelorMittal Atlantique Lorraine devant préciser les éléments de l'accord entre le groupe sidérurgique et le gouvernement français peut paraître plus que mitigé.
Mais même si les représentants de FO et de la CGT ont quitté rapidement la salle jeudi 14 décembre 2012 en dénonçant l'accord Mittal-Ayrault, si ceux de la CFDT (membre de l'intersyndicale) ont siégé pour tenter d'en savoir plus sur les engagements du sidérurgiste et si ceux de la CFE-CGC (qui ont quitté l'intersyndicale à l'automne) estiment avoir obtenu des avancées, tous disent qu'ils travaillent avec le même but : pérenniser la filière chaude de Florange avec le moins de casse possible.
Et CGT, CFDT et FO, les trois forces formant l'actuelle intersyndicale rappellent qu'elles sont plus que jamais unies, malgré quelques actions individuelles au coup par coup.