La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a prolongé jusqu'au 13 mai la période d'observation du fabricant de cloisons Clestra, placé depuis novembre en redressement judiciaire.
La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a fixé au 13 mai la prochaine audience destinée à examiner la situation de l'entreprise, placée en redressement judiciaire depuis novembre, a indiqué l'administrateur judiciaire Claude-Maxime Weil. Lundi, à l'issue d'une audience au tribunal, la direction avait estimé que le groupe - qui revendique la place de leader mondial dans le secteur des cloisons - était sorti des difficultés. Son plan de redressement devrait toutefois se traduire par la suppression d'une centaine de postes au sein de Clestra SAS, qui emploie environ 700 salariés en France, dont environ 500 à Illkirch (Bas-Rhin), dans la banlieue de Strasbourg, a précisé la direction.
Clestra SAS, principale entité du groupe Clestra Hauserman, a été placée en redressement judiciaire en novembre, avec deux autres filiales du groupe, Cleanroom et Mecanobloc. La maison mère a quant à elle été placée sous sauvegarde judiciaire. Selon le président du groupe, Xavier Négiar, les difficultés du fabricant de cloisons sont notamment dues à la mode "open space", mais on assisterait depuis 2011 à un retournement de tendance. Clestra est contrôlée depuis 2008 par le groupe français Windhurst, qui possède également les meubles Parisot et Dagard, un fabricant français de cloisons techniques
racheté en 2011.
Outre son usine alsacienne, le groupe Clestra possède des usines en Corée du Sud et en Inde, ainsi que des ateliers en Chine. L'entreprise avait déménagé son usine française et son siège en 2011 de Strasbourg à Illkirch-Graffenstaden.