La situation était confuse dans la matinée du vendredi 1er Février 2013 lors d'une réunion du comité de suivi de l'accord Mittal/gouvernement à Metz. Des syndicalistes de Florange ont menacé de retenir le directeur général d'ArcelorMittal Atlantique - Lorraine. Tout est rentré dans l'ordre à 13h15.
C'était une menace. Selon nos informations, des syndicalistes de la CFDT ont envahi le vendredi 1er février 2013 à la mi-journée, la réunion du comité de suivi qui se tenait à la cité administrative de Metz. Ils ont interpellé Henri-Pierre Orsoni, directeur général d'ArcelorMittal Atlantique et Lorraine.
La réunion a été interrompue face à l'envahissement du bâtiment par des syndicalistes de Florange mécontents. Les sidérurgistes ont alors clairement affiché qu'ils ne laisseraient pas repartir Henri-Pierre Orsoni "tant que ce dernier n'apportera pas de réponses concrètes notamment sur le devenir de la filiale GEPOR". Les sidérurgistes réclament des garanties sur l'avenir de la filiale logistique qui emploie plus de 300 personnes dans la vallée de la Fensch (dont 130 sur le site de Florange).
En fin de matinée, ils retenaient donc le directeur général d'ArcelorMittal Atlantique et Lorraine (AMAL), ayant avec lui "une discussion forcée" mais la réunion se tenait normalement selon notre équipe sur place.
Le directeur général d'Arcelor Mittal Lorraine Atlantique a indiqué que le sort des salariés de GEPOR faisait partie des préoccupations de Mittal et qu'il était ouvert à la discussion. La situation semblait apaisée vers 13h15. Les différentes parties doivent se revoir mardi 5 février 2013.