L’ensemble des biologistes de France est en grève du 4 au 8 février 2013. Selon eux, 8000 emplois seraient menacés par la politique de santé du gouvernement. La PEP (Plateforme d’exercice professionnel) lance un appel pour tenter de limiter l'hémorragie.
« Est-ce à l’administration de décider ou aux politiques de prendre leur responsabilité ? » c’est la question que posent aujourd’hui l’ensemble des biologistes médicaux libéraux réunis au sein de la PEP.L’administration mise en cause par les biologistes n’est autre que la direction de la Sécurité sociale. L'Assurance maladie ne cesse de réduire les tarifs des actes ce qui pourrait causer la perte de 8000 emplois dans toute la France dont 320 en Lorraine.
Outre la disparition des emplois, les biologistes craignent que s’ajoute une baisse de la qualité et de la proximité des soins. Les biologistes membres de la PEP lancent un appel à Marisol Touraine (ministres des Affaires sociales et de la santé), Pierre Moscovici (ministre de l’Economie et des Finances) ainsi qu’à l’ensemble des députés et sénateurs en fermant les 6000 laboratoires de France. Pas d’exception pour la Lorraine où les 100 laboratoires seront également fermés. Les fermetures seront effectives tous les après-midi du 4 au 8 février 2013, sauf en cas d’urgence.
Aujourd’hui l’ouverture d’un dialogue avec l’Assurance maladie, l’administration centrale de la Sécurité Sociale, s’annonce comme une condition sine qua none à la survie de la biologie médicale en France.