Les résultats des analyses ADN dans l'affaire du petit Grégory, retrouvé pieds et poings liés en 1984 dans la Vologne (Vosges), ont été présentées mercredi 24 avril 2013. Ils sont décevants mais le dossier reste ouvert.
Jean-Marie Beney, le procureur général de Dijon, a présenté lors d'une conférence de presse mercredi 24 avril 2013 "un point précis sur l'état d'avancement du dossier et les dernières expertises ADN" faites sur les vêtements et les chaussures de l'enfant. Des analyses autorisées en septembre 2012 par la cour d'appel de Dijon, à la demande des parents.
Il en ressort que "les cordelettes sont très difficilement exploitables", qu'il n'est "pas possible de mettre un nom" sur les profils ADN relevés (une dizaine selon des informations révélées par la presse, qui ne pourront être comparées à ceux des 280 personnes figurant dans la base de données versée au dossier) et que deux voix ont été techniquement distinguées : "un locuteur masculin et un locuteur féminin" dans les enregistrements du corbeau. Pour autant à précisé le procureur, "le dossier n'est pas fermé".