Ce sont des affiches dénonçant le mariage pour tous et clairement homophobes qui ont été placardées un peu partout sur le campus de la faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nancy entre le 24 et le 26 mai dernier. Des actes revendiqués par le GUD, une organisation étudiante d'extrême droite.
Des affiches à l'effigie du GUD (groupe union défense) ainsi que des messages homophobes ont été placardés sur le campus de la faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nancy entre le 24 et 26 mai 2013, actes revendiqués sur les réseaux sociaux par le groupe nancéien de cette organisation étudiante d'extrême droite.
"Depuis octobre (2012), l'université fait régulièrement l'objet de différentes dégradations qui portent la mention du GUD", a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Université de Lorraine, qui a recensé huit méfaits similaires.
Condamnant avec la plus grande fermeté ces actes homophobes, dans un communiqué publié le 31 mai 2013, la ministre de l'Enseignement Supérieur Geneviève Fioraso soutient "l'université de Lorraine dans son action en justice contre les auteurs de ces actes (...)
Aucune discrimination, aucun appel à la haine ne peut être toléré dans l'enceinte de l'université, lieu de formation, d'échanges, de tolérance et d'universalité, encore moins qu'ailleurs."
L'Université de Lorraine a porté plainte après les dégradations commises sur ce campus et par la voix de son Président Pierre Mutzenhardt "condamne vivement ces actions (...) qui portent atteinte aux valeurs de tolérance que porte un établissement de service public".
Ce même weekend toujours sur ce campus Lettres, les vitres d'un local ont également été cassées et un véhicule vandalisé.
L'Université précise qu'elle "reste en contact permanent avec les services de l'Etat (Préfecture et services de police)."