La fusion des universités de Nancy et Metz a donné naissance en 2012 à l’Université de Lorraine. Aujourd’hui, les élus et universitaires mosellans lancent un appel à l’aide : selon eux toutes les décisions sont prises au profit des établissements de Nancy.
C’est un véritable appel à l’aide que lancent Marie-Jo Zimmerman (députée de la Moselle, conseillère municipale de Metz) et Jean-Louis Masson (sénateur de la Moselle, Conseiller général de Vigy). Dans un communiqué du 12 juillet 2013, ils expriment leurs inquiétudes face à l’évolution de l’Université de Lorraine.
Avec eux, les six doyens de facultés et les trois directeurs d’IUT de Moselle expliquent l’emprise de Nancy dans les décisions prise pour l’université. Tous les centres de décision se trouvent en effet dans la capitale Meurthe-et-mosellane, ce qui pénalise lourdement Metz.
Une opération d’étouffement
Avec des moyens et des filières « sous dimensionnées », l’université de Metz est en train de plonger : il est question d’une « opération d’étouffement et même d’étranglement du potentiel universitaire mosellan »
Alors que la seule Moselle représente 45% du potentiel de la Lorraine (aussi bien des étudiants que des impôts recouvrés), 16 collegiums et pôles sur 18 sont dirigés par nos collègues nancéiens, seules 1,5 sur 16 directions administratives sont à Metz et par conséquent 14,5 sont à Nancy. Dans un secteur scientifique 7 des 8 responsables de licence et de masters bi-sites sont nancéiens.
Une lettre a donc été envoyée à Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les universitaires et élus lui demandent « d’intervenir au plus vite afin de rétablir un équilibre régional honnête et loyal ».
Lettre ouverte : l'appel à l'aide de l'Université de Metz