Une jeune meurthe-et-Mosellane a déposé plainte après avoir été réveillée mardi 15 octobre 2013 par l'intervention musclée à son domicile des gendarmes venus interpeller un trafiquant de drogue. Mais les militaires se sont trompés de porte...
Une jeune femme a déposé plainte après avoir été réveilléepeu avant 8h, rue du Géneral-Thiry, à Neuves-Maison (54), par l'intervention musclée à son domicile des gendarmes, qui s'étaient trompés de porte en voulant interpeller un trafiquant de drogue.
La jeune femme, âgée de 20 ans, envisage de réclamer des dommages et intérêts pour préjudice moral en réparation du choc traumatique qu'elle estime avoir subi après l'irruption des militaires venus interpeller un trafiquant qui résidait en réalité dans l'appartement voisin.
"Une quinzaine de gendarmes en cagoule, armés jusqu'aux dents, ont débarqué dans ma chambre,mardi 15 octobre à 7H50. Ils n'ont pas été tendres, ils ont fait un trou dans une cloison en ouvrant une porte. Une fois qu'ils se sont rendus compte de leur méprise, ils sont repartis aussi vite qu'ils étaient arrivés, sans qu'aucun ne s'excuse. C'était comme à la télé. Je ne sais pas si ce genre d'erreur arrive souvent, mais je me dis que si ça avait été une personne âgée, peut-être elle serait morte de peur"" Gwladis L.
Les gendarmes du peloton d’intervention 2e génération de Dijon (PI2G), (sorte de GIGN mais en version interrégionale explique L'Est Républicain) auraient proposé au jeune couple victime de l'erreur de rembourser les dégâts causés.
Menée dans la périphérie de Nancy sur commission rogatoire d'un juge d'instruction, l'opération de gendarmerie visait à démanteler un réseau de trafiquants de drogue.
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