Jeudi 21 novembre, la préfecture du Bas-Rhin annonçait la publication d'un rapport favorable au projet de Grand Contournement Ouest (GCO) de Strasbourg. La bataille qui oppose les soutiens aux opposants à cette rocade est donc elle aussi relancée.
En juin 2012, la rétractation du groupe de BTP Vinci avait déjà porté un sérieux coup au projet de contournement de Strasbourg. Un an plus tard, en juin 2013, le rapport Duron finissait d'enterrer le GCO.
Retournement de situation jeudi dernier, le 21 novembre : deux experts du conseil général de l'environnement proposent de rebaptiser le GCO "A35". Dans leur version corrigée du projet, l'emprise de la rocade est limitée à deux fois deux voies et la portion urbaine de l'A35 perd son statut d'autoroute.
Dans une lettre datée du lundi 25 novembre 2013, les élus écologistes de Strasbourg (Groupe des élu-e-s Ecologistes et Citoyens de Strasbourg, représentant Chantal Augé, Mina Bezzari, Marie-Dominique Dreysse, Alain Jund, Derya Topal) invitent le maire (PS) de Strasbourg à "ne pas céder aux pressions exercées par le lobby routier et à ne pas apporter la caution de la Ville de Strasbourg quant à la réalisation d'une infrastructure dont l'impact aurait des conséquences irréversibles sur l'environnement alsacien."