Une femme d'une quarantaine d'années, résidant dans les environs de Pont-à-Mousson a été mise en examen le 16 avril 2014 pour escroquerie d'un montant global d'un million d'euros. L'enquête a été menée par la brigade économique et financière du SRPJ de Nancy.
Une femme agée de 41 ans a été mise en examen le 16 avril 2014 pour escroquerie immobilière d'un montant global d'un millions d'euros. Cette habitante de Meurthe-et-Moselle aurait contracté auprès de 5 banques des prêts immobiliers en fournissant de fausses références bancaires. Montant du préjudice : 800 000 euros
Le dispositif était visiblement bien rodé puisqu'aucune de banque ne s'est aperçue de la supercherie. C'est lors d'une enquête déclenchée par une plainte de la CAF que le enquêteurs ont découvert le pot-aux-roses.
La Caisse d'Allocations Familiales nourrissait effectivement des doutes sur des demandes d'allocations logements que cette femme se faisait rembourser pour des locations de logements inhabitables. Montant du préjudice : 20 000 euros
Une compagnie d'assurance avait également reçu des demandes d'indemnisation sur des faux dégâts et de fausses réparations. Montant du préjudice : 90 000 euros.
Arnaques auxquelles il faut ajouter aux arrêts maladies fictifs. Montant du préjudice : 90 000 euros.
Une madame tout-le-monde
D'après les enquêteurs, cette femme est une "Madame tout-le-monde" qui agissait avec la complicité de son époux. Rien ne laissait supposer qu'elle se livrait ainsi à une escroquerie de grande envergure. "Elle a un bagout, un charisme, une gouaille, elle retombe toujours sur ses pieds", précise le Commissaire Alain Couic directeur SRPJ Nancy.
Le couple a été placé sous contrôle judiciaire.