Materia Prima est installée dans une ancienne friche industrielle. Dans ses locaux peints en jaune, l'association était dans l'attente d'une subvention votée par la commune de Maxéville (54). Faute de l'avoir reçue à temps, la réalité économique a eu raison de la troupe.
L'histoire est quelque peu sordide : celle d'une association artistique, installée dans la banlieue de Nancy. Si quelques recettes viennent contribuer à son fonctionnement, la survie de la structure n'est possible qu'avec l'aide des collectivités locales.
Si la mairie de Maxéville s'est trouvée aux côtés de Matéria Prima, comme par le passé, la concrétisation, elle, s'est fait attendre.
La dernière subvention avait bien été accordée, et votée par le conseil municipal.... Mais le déblocage des fonds, lui, n'a pas eu lieu.
Explication de la commune : elle n'a pas reçu les dotations de l'Etat qu'elle percevait avant...et doit donc prioriser ses dépenses.
De ce fait, l'association, déjà placée en redressement judiciaire, n'avait pas les moyens d'attendre trop longtemps.
Résultat : les mandataires et le tribunal de Commerce de Nancy n'ont pas eu d'autre choix que d'engager Materia Prima vers la liquidation.
Voyez l'histoire, et écoutez les commentaires, avec notre reportage...
L'histoire n'est donc pas terminée : les responsables de Materia Prima ont décidé de faire appel.
Si celui ci n'aboutissait pas, ce serait alors la fin d'une grande aventure : celle du TOTEM, sur leur site de Maxéville.