C'est le rendez-vous du bio sous toutes ses formes : le Salon Bio and Co a lieu du 27 au 30 octobre 2017 au Wacken à Strasbourg. Près de 17 000 visiteurs sont attendus pendant ces quatre jours dédiés à l'alimentation saine, entre autres.
"On parle d'écologie, d'éco-construction, d'énergies renouvelables, on n'est plus dans le bio au sens strict."
Patrick Viot, co-fondateur avec Christiane Chamaillard du Salon Bio and Co du Wacken à Strasbourg.Qu'est-ce que c'est que le "bio", que présentez-vous de bio sur ce salon ?
"Bio" est une contraction qui veut dire "produit de l'agriculture biologique", ce qui veut dire que c'est forcément un produit agricole. Donc déjà tout ce qui est sauvage ne peut pas être classé bio, parce qu'on ne contrôle pas les pollutions. Dans les années 1990, le "bio" s'est ouvert à d'autres domaines, comme la cosmétique, les compléments alimentaires et le textile, par exemple. Et avec les années 2000, il y a eu la vague de l'éco-construction. On ne peut plus parler de bio, on parle d'écologie, d'éco-construction, d'énergies renouvelables, on n'est plus dans le bio au sens strict. D'ailleurs on a réfléchit au départ à appeler ce salon, le Salon écolo, mais il y a une connotation politique qui ne plaisait pas à tous.
Quels sont les domaines de développement du bio ?
La literie bio et le traitement de l'eau sont des domaines qui prennent de l'ampleur. Et nous nous intéressons maintenant aussi à d'autres thématiques, comme la vaccination ou la méthode Montessori. Le salon présente aussi des associations de défense des animaux. La santé, le bien-être, ça va de pair avec la sauvegarde de la planète. Et il faut être conscient que par notre façon de consommer, nous avons un impact sur l'avenir de notre planète. C'est tout ça que nous avons voulu présenter sur ce salon.
Quel est le public de ce salon ?
Pour moitié, ce sont des habitués, et ils savent déjà énormément de choses. Et heureusement aussi, beaucoup de gens viennent ici découvrir le salon et les produits bio. Alors, peut-être ne reviendront-ils jamais. Mais ce qui est bien ici, c'est que les gens ne viennent pas acheter uniquement. Ils viennent d'abord chercher de l'information. Et il y a deux niveaux d'information. Chaque exposant est un hyper-spécialiste dans son domaine. Et ils sont 210 cette année.