Dans un communiqué, le président du Conseil départemental 67 juge que "sa responsabilité politique d'Homme d'Etat et son honneur imposent au candidat de respecter la parole qu'il a donnée aux Français en considérant que sa candidature serait incompatible avec une mise en examen".
Le texte du communiqué du président du Conseil départemental du Bas-Rhin« A titre personnel, j'ai fondé tout mon engagement politique sur l'éthique et le respect de la parole donnée.
Pour reconstruire le lien de confiance politique et démocratique entre citoyens et élus, il faut placer l’humain au cœur des politiques, assurer l'efficacité de l'action publique et la juste et nécessaire exigence d’exemplarité des élus.
Comme chaque Française et chaque Français je souhaite le redressement de la France, comme une majorité d'entre eux je suis profondément convaincu que l'alternance est indispensable pour y parvenir.
Je respecte François Fillon, sa légitimité issue de la primaire et son droit à la justice dans le respect de la présomption d'innocence.
Mais sa responsabilité politique d'Homme d'Etat et son honneur imposent qu'il respecte la parole qu'il a donnée aux Français en considérant le 26 janvier dernier que sa candidature serait incompatible avec une mise en examen. L’enjeu c’est de réussir l’alternance dont la France a tant besoin. »