Alors que Cécile Kohler est détenue arbitrairement par l'Iran depuis près de 1000 jours, sa sœur, Noémie Kohler a été reçue ce mardi 21 janvier par des députés européens à Strasbourg, avec plusieurs autres comités de soutien aux otages. Cette rencontre intervient en amont du vote d'une résolution européenne exigeant la libération de tous les otages retenus par Téhéran.
Les comités de soutien à Cécile Kohler et Olivier Grondeau, portés par leurs porte-parole Noémie Kohler et Tristan Bultiauw, ont rencontré des eurodéputés mardi 21 janvier à Strasbourg au Parlement européen.
Cette démarche, initiée par des eurodéputés du parti Socialistes et Démocrates, intervient avant le vote d'une résolution d'urgence à la session plénière du Parlement européen. Objectif : coopérer au niveau de l'Union européenne pour réclamer la libération de tous les ressortissants européens retenus arbitrairement par l'Iran. Ils seraient une quinzaine, d'après les comités de soutien.
La résolution a finalement été adoptée ce jeudi 23 janvier à 556 voix pour, 6 voix contre et 42 abstentions.
La mobilisation ne faiblit pas, pour les proches
Ces rencontres étaient l'occasion pour les comités de soutien aux otages de demander à l'Europe l'envoi d'un message fort à l'Iran. "C'est important que les institutions européennes se positionnent sur cette question-là. [...] Nous, on pense qu'il faut mobiliser toutes les forces possibles pour obtenir la libération de tous les otages," a insisté Noémie Kohler.
"On suit au jour le jour la dégradation de santé de nos proches," appuie Tristan Bultiauw, porte-parole du comité de soutien à Olivier Grondeau, le troisième otage français. "On sait que c'est une situation de vie ou de mort et du coup, quand on nous parle de mois ou d'années, c'est tout simplement pas le même langage que l'on parle."
Pour rappel, Cécile Kohler et son compagnon, Jacques Paris, avaient été accusés d'espionnage lors d'un voyage en Iran et emprisonnés en mai 2022. À l'aube des 1000 jours d'emprisonnement de Cécile Kohler, la famille de la professeure originaire de Soultz (Haut-Rhin) multiplie les prises de parole et les actions pour sa libération.