Peu de temps avant d'attaquer la dernière phase de préparation d'avant-saison, le tennisman strasbourgeois Pierre-Hugues Herbert était en Alsace ce 13 décembre. Le n°2 mondial en double est venu rencontrer les élèves de l'école primaire allemande de Kehl, où il suivait une scolarité bilingue.
« C’est plein de souvenirs qui remontent… Rien que de marcher dans la cour, de remarquer ce qui a changé par rapport à quand j’étais ici, ça donne le sourire aux lèvres. » Pierre-Hugues Herbert, tennisman et n°2 mondial en double était en visite à l’école bilingue de Kehl. Un établissement où il fut scolarisé de l’âge de 7 ans jusqu’au bac.Il revient sur les lieux du crime pour raconter son parcours et sa passion, le tennis, à la centaine d'élèves face à lui. « Il voyage dans tout le monde. Il a eu le courage de prendre le temps de venir ici, pour nous, pour qu’on lui pose des questions, qu’on reçoive des autographes… Je trouve ça incroyable, » jubile Loïc, 9 ans, élève à la Falkenhausenschule.
Peu de temps avant d'attaquer la dernière phase de préparation d'avant-saison, le tennisman strasbourgeois Pierre-Hugues Herbert est passé par l'Alsace ce 13 décembre. Le n°2 mondial en double est venu rencontrer les élèves de l'école primaire allemande de Kehl, dans laquelle il a suivi une scolarité bilingue.
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©France 3 Alsace
Ce passage dans cette école en Allemagne, avec des cours en français et en allemand, a été une étape déterminante dans la carrière de Pierre-Hugues Herbert. Sa scolarité à Kehl lui a permis d'être libre tous les après-midi et de pouvoir progresser dans sa discipline, raquette à la main.
« Ça m’a permis de suivre une scolarité normale, explique l’intéressé. Alors que la plupart des joueurs de tennis sont passés par des pôles France, où ils devaient s’exporter à Poitiers, aller dans des CREPS, être loin de la famille, j’ai finalement à trouver mon équilibre en Allemagne. »
Croire en ses rêves d'enfant
En plus de cette heure d'échange, l’Alsacien et vainqueur de Wimbledon en 2016 - associé avec l’Angevin Micolas Mahut - a voulu faire passer un message : celui de croire en ses rêves d’enfants. « C’était important qu’il nous visite et qu’il parle aux enfants. L’enfant a souvent des rêves, mais il faut y croire pour y arriver ! » explique la directrice de l'établissement, Imogen Remmert.Pour ces élèves de la Falkenhausenschule, approcher l'un des meilleurs joueurs de tennis au monde devait sans doute être un moment unique. Pour Pierre-Hugues, c’est un bond de 15 ans en arrière.