Installés dans le Kochesberg et à Strasbourg, ces deux citoyens britanniques, qui ont quitté leur pays depuis longtemps, expriment leur ressenti et leurs craintes en ce jour de référendum en Grande Bretagne.
Gee Ranasinha habite à Pfettisheim (67), il est pdg d'une société de service marketing qu'il pilote depuis sa maison, pas très loin de Truchtersheim. Il ne pourra pas prendre part au vote pour ou contre le Brexit car il a quitté son pays depuis quinze ans. Au delà de cette limite, les Anglais n'ont plus le droit de vote dans leur pays. Malgré tout, le sujet l'intéresse au plus haut point. Si les partisans du brexit l'emportent, il craint à terme une dévaluation de la Livre Sterling, et une augmentation de la pauvreté. Mais il ne pense pas que le résultat du vote aura des incidences immédiatesn sur sa propre situation.Barth Hulley, lui, vit à Strasbourg avec sa famille depuis 10 ans. Cet écrivain, enseignant et traducteur a pu voter par correspondance. Pour lui, le Brexit signifierait moins de liberté pour les citoyens britanniques. Il se prépare donc à l'éventualité de devoir demander la nationalité française pour continuer à vivre ici.
Installés dans le Kochesberg et à Strasbourg, ces deux citoyens britanniques, qui ont quitté leur pays depuis longtemps, expriment leur ressenti et leurs craintes en ce jour de référendum en Grande Bretagne.
