Le Bas-Rhin et le Haut-Rhin ont été placés en vigilance orange canicule par Météo France ce mardi à 16 heures. En conséquence, les préfets des deux départements ont activé le niveau 3 du plan canicule.
Météo France a placé mardi 10 départements supplémentaires dans le Sud et l'Est de la France en vigilance orange pour cause de canicule et a maintenu l'alerte pour neuf autres départements jusqu'à au moins jeudi matin. L'Aude, les Bouches-du-Rhône, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse, la Côte-d'Or, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Saône-et-Loire, le Var, le Territoire-de-Belfort, les Alpes-Maritimes, l'Ardèche, la Drôme, le Gard, l'Hérault, l'Isère, les Pyrénées-Orientales, le Rhône et Vaucluse sont concernés.En conséquence, les préfets du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont activé le niveau 3 du plan canicule. "Cette posture permet de renforcer la mobilisation des services publics et les acteurs territoriaux. Elle permet également de mettre en place des actions de prévention et de gestion adaptées à l’intensité et à la durée du phénomène.
Une réunion du comité de suivi avec l’ensemble des acteurs concernés se tiendra le mercredi 1er août matin à l’hôtel préfectoral" indiquent les préfectures. Les recommandations et les bonnes pratiques sont disponibles sur le site des services de l’État, sur le site de l’ARS Grand Est rubrique « chaleur et canicule » ou via le numéro « canicule info service » au 08 00 06 66 66.
Conséquences possibles
- Chacun d'entre nous est menacé, même les sujets en bonne santé.
- Le danger est plus grand pour les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, les personnes qui prennent régulièrement des médicaments, et les personnes isolées.
- Chez les sportifs et les personnes qui travaillent dehors, attention à la déshydratation et au coup de chaleur.
- Veillez aussi sur les enfants.
- Les symptômes d'un coup de chaleur sont : une fièvre supérieure à 40°C, une peau chaude, rouge et sèche, des maux de tête, des nausées, une somnolence, une soif intense, une confusion, des convulsions et une perte de connaissance.
Des spots radio et télé pour insister sur les gestes de prévention
Des spots doivent être diffusés à partir de ce mardi, à la radio et à la télévision, pour alerter la population sur les risques de déshydratation et sur les gestes de prévention à adopter en période de canicule, a indiqué mardi la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Ces spots décrivent notamment les symptômes d'un "coup de chaleur" qui doivent alerter, et détaillent les bons gestes à adopter: entre autres, boire abondamment et fréquemment (mais pas d'alcool), se mouiller régulièrement le corps, fermer les volets, éviter l'effort physique. Ils seront diffusés six fois par jour, gratuitement, par l'ensemble des chaînes de télévision et de radio. Cette opération de communication, qui va durer au moins une semaine, sera également relayée sur les réseaux sociaux.[#Canicule] Le pic de chaleur s'intensifiant cette semaine, @MinSoliSante et @santeprevention lancent la diffusion des spots TV et radio
— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) 31 juillet 2018
⚕ Nos bons réflexes pour mieux supporter les fortes #chaleurs et prendre soin de ses proches : https://t.co/b3j3qed6j7 pic.twitter.com/LGwgLLPICN
"Toute la population est concernée par l'épisode caniculaire, et présente un risque de déshydratation", a souligné Mme Buzyn, qui s'exprimait à l'issue d'une réunion de crise au ministère pour faire le point sur la situation, alors que des températures jusqu'à 40 degrés sont annoncées cette semaine dans le sud du pays. "Nous allons faire face à une période de canicule très importante", a insisté la ministre, qui en a appelé à la "solidarité" des Français. "Il faut s'intéresser à l'état de santé de son voisin, à l'isolement d'une personne âgée qui habite" près de chez soi, "notamment parce que c'est le mois d'août, parce que les familles s'éloignent, sont en vacances", a-t-elle souligné.
"Il faut aussi faire attention aux personnes dans la rue, il y en a autant l'été que l'hiver", a encore insisté Mme Buzyn. Ce premier épisode de canicule en 2018 s'est d'ores et déjà traduit la semaine dernière par une "augmentation importante des passages aux urgences et de consultations SOS médecins pour des pathologies en lien avec la chaleur", a par ailleurs indiqué mardi Santé publique France, l'organisme public chargé notamment de la veille sanitaire. Cette augmentation concernait "toutes les classes d'âge", même si elle a été plus marquée chez les personnes âgées. Ainsi, la part des consultations aux urgences liées à la chaleur chez les plus de 75 ans a doublé en quelques jours, selon les statistiques rendues publiques par cet organisme.