La mort d'un petit garçon de 18 mois, mordu vendredi par un chien dans le Bas-Rhin, ne donnera pas lieu à des poursuites pour homicide involontaire, compte tenu des "circonstances du drame", qui s'était déroulé dans un cadre familial, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Colmar.
Le parquet a toutefois précisé que des vérifications étaient en cours concernant le respect de la règlementation sur les chiens dangereux et que des contraventions pourraient, le cas échéant, être relevées. Le chien, un American Staffordshire, appartenait au cousin de la mère de l'enfant, selon la même source.
L'arrière-grand-mère du petit garçon se trouvait avec l'enfant au moment de l'accident, survenu à Epfig, une commune d'un peu plus de 2.000 habitants située à 37 km au sud de Strasbourg. L'animal, qui était attaché quand il a mordu l'enfant, a été euthanasié. En état de choc, les membres de la famille ont finalement été entendus lundi par les enquêteurs.
Dans le cas de poursuites pour homicide involontaire, les propriétaires de chiens responsables d'agressions mortelles encourent, sans circonstances aggravantes, jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.