Un rapport préliminaire, publié mardi 21 mars 2017, indique que l'accident de train, qui a eu lieu en février au Luxembourg, est dû à l'addition d'une erreur humaine et d'une erreur technique.
L'accident ferroviaire du Luxembourg, qui a coûté la vie au conducteur, est dû à l'addition d'une erreur humaine et d'une erreur technique, a indiqué un rapport préliminaire publié ce mardi 21 mars 2017.Le 14 février dernier, avant 09h, le TER qui allait du Luxembourg vers la France ne s'est pas arrêté pour laisser passer un train de marchandise et l'a percuté. Son conducteur est mort et celui du train de fret a été blessé, ainsi qu'une contrôleuse.
L'exploitation des boîtes noires, selon le rapport d'expertise préliminaire remis au juge luxembourgeois en charge du dossier, a permis de relever que l'accident était dû à deux principaux facteurs : le conducteur n'a pas réagi à temps à un signal lumineux et le système, qui aurait dû déclencher le freinage d'urgence, n'a pas fonctionné.
D'après l'AFP, "Les raisons pour lesquelles le conducteur n'a pas tenu compte du signal fixe avancé sont actuellement en cours d'investigation. Le conducteur a déclenché un freinage d'urgence lorsqu'il a aperçu le signal principal - un feu rouge - peu avant l'arrivée à la bretelle où a eu lieu l'accident, alors que le train roulait à 133km/h. Malgré ce freinage d'urgence, le choc était inévitable".
Du côté technique, Memor II, l'élément du système d'aide à la conduite, n'a pas fonctionné.
L'expert rapporte que "Les enregistrements montrent qu'aucune impulsion n'a été reçue par l'automotrice. Le système Memor II+, qui était en service à bord de l'automotrice, n'a par conséquent pas déclenché de freinage d'urgence, malgré l'absence de freinage de la part du conducteur".
La SNCF a indiqué qu'elle ne commentait pas ces éléments.