Elle est restée dans l’ombre de la première, c'est la deuxième bataille de la Marne. Une confrontation, en juillet 1918, décisive pour l’issue du conflit.
Après avoir conquis les villes de Soissons et de Château Thierry dans l’Aisne en mai, le haut commandement allemand, les maréchaux Ludendorff et Hindenburg en tête, élabore un plan censé lui permettre de remporter la victoire finale sur les alliés. Il s’agit de franchir la Marne et de s’ouvrir la route de Paris.
Le 15 juillet 1918, le coup d’envoi de cette offensive dite « de la paix » est lancé. Rapidement, les premières lignes françaises tombent, permettant aux Allemands d’établir des ponts flottants sur la Marne. Un succès de courte durée et en trompe-l’œil. Les Alliés ont établi leurs véritables lignes de défense en retrait, à l’abri de l’artillerie allemande et attendent les assaillants.
Deux jours plus tard, le 17, les Allemands doivent se rendre à l’évidence : leur avancée est stoppée. Au prix de lourdes pertes, les troupes françaises, italiennes et américaines ont tenu leurs positions le long de la Marne. Non seulement la percée du front ouest tant attendue n’a pas eu lieu mais les Allemands doivent désormais se replier sous le feu des bombardements alliés.
Leurs ponts installés sur la Marne sont détruits par l’aviation française et le 18, Foch lance sa contre-offensive qui permet en 3 semaines de reconquérir l’ensemble des territoires abandonnés aux Allemands deux mois plus tôt . Un véritable tournant qui va précipiter la défaite allemande. Forts de leur succès, les Alliés poursuivent leurs contre-attaques dans les Flandres, l’Artois et la Somme. Submergés, les soldats allemands commencent à se rendre par millierss. Pour les Alliés, la victoire ne fait plus aucun doute.