Le maire PS de Reims, élue en 2008, estime dans les colonnes de l'hebdomadaire que le vote de ceux qui sont déçus par la politique du gouvernement pourrait peser plus que prévu. Deux sondages parus ces derniers jours la donne perdante face à la liste UMP d'Arnaud Robinet.
"Le climat national pèse manifestement plus que ce je pensais". Cette petite phrase, c'est celle d'Adeline Hazan, maire PS de Reims. L'élue craint visiblement de perdre son fauteuil en mars 2014. Elle s'est confiée à nos confrères du Journal du Dimanche dans leur édition du 9 février 2014.
"Le vote sanction se renforce, poursuit la socialiste. La situation nationale et l’emploi jouent beaucoup. Le fait que le gouvernement ne soit pas très populaire, cela compte. Nous voyons aussi des citoyens qui nous disent "on paie trop d’impôts". Des déclarations qui interviennent alors que deux sondages parus ces derniers jours projettent un succès de la droite dans la ville des Sacres.
Je crains qu'une partie de notre électorat ne se déplace pas
"Beaucoup d’électeurs nous confient être pour le moment déçus de la politique de gauche. Du coup, ces derniers nous expliquent qu’ils n’iront pas voter. Je crains qu’une partie de notre électorat ne se déplace pas" continue Adeline Hazan. "Si les Rémois sont contents de ce que j’ai réalisé, il n’y a pas de raison de sanctionner par un vote local des frustrations nationales".