"Il n'y a pas d'âge pour jouer aux Lego", une exposition les 14 et 15 octobre organisée à Reims

Yannick Cadot est un "Adult fan of Lego" (Afol). Il construit des plateaux très élaborés avec les petites briques colorées, à 45 ans. L'association qu'il a fondée, ChampArd'N Bricks, organise une nouvelle exposition à Reims (Marne), les samedi 14 et dimanche 15 octobre. L'occasion de faire le portrait de ce passionné.

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Indémodables, ces Lego (si on écrit Legos au pluriel avec un S, les puristes voient aussi rouge que le logo de la célèbre marque danoise). Depuis qu'elles ont vu le jour au début de la seconde moitié du XXe siècle, leur succès ne s'est jamais démenti. Plein de gens adultes bien établis y jouent encore.

C'est le cas de Yannick Cadot, qui a 45 ans. Il est tombé dans le chaudron Lego étant petit, s'est arrêté à son entrée dans l'adolescence... avant de replonger en 2015, lorsqu'il a récupéré de sa maison familiale les caisses de Lego de son enfance. 

La passion est telle qu'il a créé une association d'Adult fan of Lego (Afol) comme lui au niveau de la région : ChampArd'N Bricks. Les samedi 14 et dimanche 15 octobre 2023, elle organise de 09h30 à 17h30 (18h00 le samedi) sa traditionnelle exposition de l'automne dans la salle Saint-Thierry, en centre-ville de Reims (Marne). L'entrée coûte trois euros, de quoi rembourser la location de la salle.

L'imagination au pouvoir

Une vingtaine de personnes expose ses créations ou ses sets (assemblage en sortie de boîte suivant des instructions officielles). Le thème cette année sera la science-fiction, mais on retrouvera aussi du médiéval fantastique. Et il sera possible de faire des emplettes grâce à un stand confié à l'enseigne JouéClub (voir le lieu d'exposition sur la carte ci-dessous).

L'occasion pour France 3 Champagne-Ardenne de prendre des nouvelles de Yannick Cadot, et de l'interroger sur sa passion. "Ce sont mes grands-parents qui m'ont offert ma première boîte de Lego. C'était quand j'étais tout petit, quand je me suis fait opérer de l'appendicite. Je devais avoir 5 ou 6 ans à l'époque."

C'est nul d'avoir l'appendicite. Mais nous sommes en 1984, et ça lui permet de récupérer la prestigieuse référence 6951, un centre de commandement spatial sous forme de grand robot bleu. 

"J'en ai eu quelques uns. Mais je n'y jouais pas tout le temps, je faisais d'autres choses. Et à 15 ans, j'ai arrêté." Jusqu'à la reprise. "C'était il n'y a pas si longtemps que ça." En 2015. "C'est là où j'ai récupéré mes Lego de quand j'étais enfant. Et je m'y suis remis."

Avant de "recraquer. J'ai recommencé à acheter des Lego." Il se concentre sur le vrac (plein de briques disparates ne faisant pas partie d'un set). "Je ne fais que des créations. J'ai quelques sets, parce que pour pouvoir construire sur certains thèmes, il faut les avoir. Mais généralement, créer, c'est vraiment ce qui me convient le plus." Pour ce faire, le réseau Bricklink est bien pratique : c'est un véritable marché virtuel de la brique colorée (au détail). Pas besoin forcément d'aller dans une boutique officielle disposant d'un mur de briques (imaginez une enfilade bocaux de bonbons... avec des Lego), comme celle de Strasbourg (Bas-Rhin, lire cet article avec d'autres témoignages de gens passionnés). 

Son thème de prédilection, ce sont les années 80. Des séries télévisées aux mangas, sans oublier les dessins animés. Toute une époque qui parle à plein de monde. "Des choses qui me rappellent l'époque de quand j'étais jeune." Et qui l'a amené à réaliser pas moins de 700 créations. Les véhicules de la série animée culte Mask, par exemple. 

Cette passion, elle est bien jolie, mais elle prend un peu de place. "Certaines sont exposées. D'autres sont rangées dans des caisses. Pas le choix. [il rit] Quand j'ai déménagé, j'avais loué un camion de 20m³ et les caisses de Lego occupaient à peu près 15m³." Pas rien. Pour bouger le reste (hors-Lego), il a fallu faire un autre voyage.

Expositions et rencontres mondaines

"Mon projet le plus récent, c'est un Gundam. Un manga. C'est l'un de mes plus gros projets. Il fait 4 600 pièces, 82 centimètres de haut." Un beau bébé. "J'en ai aussi fait plein de petits. Je vais les exposer en novembre..."

 

Certains finissent dans les vitrines de la galerie commerciale d'Erlon. Actuellement sur le thème d'Halloween. Et en novembre sur le thème des Fous du volant en partenariat avec trois autres membres de l'asso').

Il y a d'autres expositions assez fréquentes (trois par mois environ) auxquelles il participe. Elles drainent un large public.Celle de Reims, imminente, sera l'occasion de présenter ce qu'il a fait en s'inspirant de l'univers de la série Stargate (SG1 et Atlantis). 

Polyvalence et détente

Les possibilités sont infinies. Contrairement aux Playmobil (qui se défendent bien), la personnalisation est plus aisée. "Avec le Lego, on peut faire ce qu'on se veut. J'ai une amie qui fait des abats-jours, des pots à crayons, des vases. Moi je peux faire des robots ou des vaisseaux. D'autres vont faire des fleurs, ou bien des tableaux. C'est très polyvalent."

"C'est très rare que dans nos expositions, à ChampArd'N Bricks, on retrouve deux fois le même thème. Chacun a son thème, ce n'est jamais récurrent. Chaque fois que les gens sortent des expos, ils ont les yeux qui brillent, sont très contents. Ils peuvent discuter avec nous. C'est agréable."

L'occasion de rappeler "qu'il n'y a pas d'âge pour le Lego. Je connais des gens beaucoup plus vieux que moi qui font du Lego. D'autres beaucoup plus jeunes." Et tout ce beau monde se complète bien. "Personnellement, le Lego, ça me détend. Je suis bien, je suis dans mon univers."

Pour l'anecdote, Yannick Cadot veille à bien ranger ses Lego. Ils ne doivent surtout pas traîner à terre. Même lui, tout Afol qu'il est, n'est pas à l'abri de marcher dessus en se levant pendant la nuit. "Et ça fait super mal au pied. Personne n'est immunisé." On est prévenu.

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