C’est un mouvement national qui a débuté jeudi dernier. 95% des infirmiers anesthésistes de l’hôpital de Reims sont en grève. Ils réclament des augmentations de salaires et surtout une meilleure reconnaissance de leur métier.
Ce lundi 13 mars, près de 95% des infirmiers anesthésistes diplômés d'Etat (IADE) du CHU Robert Debré à Reims étaient en grève. Un mouvement national entamé jeudi dernier et qui doit se poursuivre jusqu'au jeudi 16 mars. Ces praticiens réclament notamment des revalorisations de salaires mais pas que...
Ils étaient une vingtaine à distribuer des tracts devant l'hôpital de Reims. Si leur spécialisation de 2 ans est reconnue par un diplôme, leur paie, elle, ne suit pas. Les infirmiers anesthésistes gagneraient 800 euros de moins que ce que prévoient les grilles salariales.
On ne peut pas prendre un infirmier lambda pour endormir des patients au bloc opératoire. C'est indispensable qu'il y ait une certaine connaissance des produits d'anesthésie
Mais au delà de leur rémunération, ce qu'ils souhaient avant tout, c'est l'exclusivité de leurs actes médicaux, que leur statut soit protégé. Ils craignent notamment la concurrence des autres pays européens où la réglementation n'est pas la même qu'en France.