Alors que les terminales ont jusqu'au 13 mars pour formuler leurs vœux d'orientation sur la nouvelle plateforme Parcours Sup', l'université Reims-Champagne-Ardenne leur ouvre ses portes cette semaine. Plus de 1.200 lycéens ont participé à cette immersion dans la vie étudiante.
Des méthodes de travail à acquérir, un environnement chamboulé, la fac n'est pas forcément une évidence. Malgré tout, il faut choisir son orientation. Les lycéens ont jusqu'au 13 mars pour émettre 10 vœux d'enseignement supérieur sur la nouvelle plateforme Parcours Sup'.
Pour les aider à faire leur choix, sur tous les campus de la région, pendant une semaine, l'université Reims-Champagne-Ardenne leur ouvre ses portes. Plus de 1.200 étudiants se sont inscrits au dispositif. Ils peuvent donc suivre des cours, aller à la cantine, visiter la bibliothèque et le campus, etc.
Une visite, qui pourra aussi permettre à ces jeunes de renforcer leur candidature. Une source de stress pour ces jeunes, d'autant plus qu'ils sont les premiers à tester le nouveau dispositif d'orientation post-bac, Parcours'Sup.
Cette année comme l'année dernière à Reims, 940 places étaient disponibles sur la première année commune aux études de santé pour 2 373 aspirants étudiants. Les lycéens espèrent donc pour la rentrée que personne ne reste sur le carreau.
Voir notre reportage :
Parcours Sup' : qu'est-ce qui change ?
Désormais, les vœux sont limités à 10 contre 24 avec l’ancienne plateforme.Les candidats ne les classent plus mais doivent les motiver et expliquer leur choix.
Fini aussi le tirage au sort pour les filières les plus demandées.
Et grande nouveauté : c’est la mise en place de la « fiche avenir ». Désormais les professeurs, le chef d’établissement donnent leur avis sur la candidature de l’élève.
Qu’est ce qui pose problème ?
Cette fiche peut être un cadeau ou un fardeau, selon les candidats. Pour les syndicats, elle entraine une « sélection déguisée » des élèves aux portes de la fac. Pour d’autres ce critère est plus juste que le tirage au sort utilisé jusqu’alors pour les filières en tension, où les places sont chères : comme en droit, médecine ou STAPS, les sports, par exemple. En proposant ces parcours personnalisés, le gouvernement espère lutter contre les échecs à l’université.