Le comédien Rémois Kyan Khojandi, auteur de la série "Bref", sera en spectacle à Reims le 19 janvier 2023 à l'Arena. Pour l'occasion, il est revenu dans sa ville pour tourner un clip plein d'humour mêlé de souvenirs de sa jeunesse.
Tout le monde ou presque le connaît. Il a fait sensation avec la série bref ! diffusée sur Canal+ il y a quelques années. Mais à Reims, Kyan Khojandi est encore plus connu. Sa famille l'est tout autant. Son frère, sa mère qui a fait sensation au festival de Cannes, enfin bref, dans la famille Khojandi, on va rester sur Kyan.
Le comédien qui s'est arrêté en plein succès dans sa série, n'est pas resté les mains dans les poches depuis. Il a peaufiné sa carrière et enchaîne les spectacle seul en scène. Le 12 septembre dernier, il est revenu dans certains lieux de la ville de Reims qui lui tenaient à cœur. Il a terminé par le toit de l’Arena. La salle dans laquelle il jouera pour la toute première fois son deuxième spectacle "Une Bonne Soirée" le 19 Janvier 2023.
VIDEO : le clip en question
Kyan Khojandi est né en 1982 à Reims d’un père iranien et d’une mère française.
Humoriste, acteur, scénariste et réalisateur, il se fait connaître du grand public avec sa série Bref. a répondu à nos questions à l'occasion de la sortie de ce teaser. A quatre mois de son spectacle qu'il jouera à Reims le 19 janvier.
Pourquoi cette vidéo tournée à Reims ?
Je voulais parler de la ville de Reims et collecter les souvenirs. De pointer le fait que sauf à l’Arena, j’avais des souvenirs partout. Faire le point avec les souvenirs. Je n'ai aucun regret sur la ville d'aujourd'hui, elle évolue. Mais la fameuse "Boîte à piles", elle est encore là. J’ai vu les magasins s’ouvrir et les irréductibles. Je suis pas en mode c’était mieux avant.
A qui vous adressez-vous ?
A tout le monde, ça parle à plein de gens. On était une bande de jeunes. On se donnait rendez-vous devant le McDo. On allait au centre-ville, certains lieux ne changent pas, c'est bien aussi.
Comment s'est passé le tournage ?
J’ai vu les lieux avec l’équipe de production et tout le monde a été très enthousiaste. On a été bien reçu. Les gens étaient contents d’être dans ce film. J'ai été agréablement surpris. Surpris aussi car les halles du Boulingrin ont bien changé. je me souviens de la rue de Mars aussi, c’est toujours très chouette, il y avait cette boulangerie avec des baguettes offertes. Des bons produits. Certains magasins ont bien évolué.
Quels lieux vous ont marqué ?
La rue de Tambour par exemple. Mon père était commerçant place du forum, il vendait des habits, de la déco et des chaussures.
Reims souffre-t-elle d'un manque de notoriété ?
Non. Le champagne n’a jamais été célèbre. Les biscuits roses, on m'en parle toujours, la cathédrale. Je pense que l’Arena va faire du bien, ça va amener des artistes. Reims n’avait pas de lieu pour les humoristes. L’humour à Reims doit avoir sa place, et non le public n’est pas plus difficile qu'ailleurs.
De quoi parle votre nouveau spectacle ?
Le spectacle parle des meilleurs soirées de ma vie, à Reims mais aussi de mon arrivée à Paris. Je parle aussi de l’Iran. Avec un système de flash back. Je parle de l’Iran à travers l’histoire de mon père. Je suis très touché par ce qui s'y passe aujourd'hui. Je fais un maximum pour que le message soit entendu. Mais c'est aussi très douloureux. On espère tous que l’Iran soit de plus en plus libre.
Votre regard sur l'Arena ?
Ce lieu m’a semblé génial, l’équipe est enthousiaste, elle a envie de faire des choses. La production va aussi faire venir plein de gens, ce lieu va rejaillir sur les artistes. L'Arena peut apporter plein de choses et culturellement différentes. Avant on manquait de ce circuit tourné vers la comédie. De spectacles populaires.
Que manque-t-il dans cette ville ?
Rien. A Reims il y a même un nouveau skate park ! Cela manquait, quand j'étais jeune, je suis souvent allé à Reims vital été, des activités sportives à très bas prix l'été. C'était génial. La ville n’a pas besoin de plus de choses. La bibliothèque de la fac a été refaite. Et c'est à 45 minutes de Paris : c’est super simple pour faire venir du monde.
Et la voie urbaine qui coupe la ville en deux ?
Il y a toujours eu cette séparation routière, on appelle ça le "Rouillat". (La mythique voie du Rouillat qui en réalité s’appelle l’avenue de Champagne). Elle fait partie du paysage. Ce qui nous faisait dire : allez, on va au centre ville. Car j’ai grandi à Murigny, un quartier légèrement excentré. Mais j'adorais aller dans le centre pour voir un film au cinéma pour le prix d'un menu Mc Do.
KYAN KHOJANDI – UNE BONNE SOIREE 19 janvier à Reims Arena. (Entre 25 et 45€).
Ecrit par Kyan Khojandi et Bruno Muschio
Récemment j’ai vécu une des meilleures soirées de ma vie, il faut que je vous raconte ! À très vite !
(Par contre, j'ai tendance à digresser, donc prévoyez minimum une heure.)