Reims : les salariés du transporteur routier G7 Champagne exercent leur droit de retrait

À Reims, les salariés de G7 Champagne ont levé leur mouvement de grève, mais l’activité ne reprendra pas pour autant. Ils exercent désormais leur droit de retrait. Ils se relayaient jour et nuit devant les locaux de leur entreprise

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Une semaine après, les camions n'ont pas bougé. La vingtaine de salariés de l’antenne rémoise de Transport G7, un transporteur de produits frais, ont levé leur mouvement de grève. Mais ils ne reprendront pour autant pas le volant tout de suite. Les employés ont décidé d’exercer leur droit de retrait après une visite de l’inspection du travail sur leur site de Reims. Ils se relayaient depuis dimanche dernier jour et nuit pour empêcher les camions de sortir avec leurs marchandises de produits frais. 

Sur place, "l’inspection du travail a pointé du doigt plusieurs éléments, notamment l’entretien des camions et des remorques, relevant également que des locaux ne respectent pas toutes les normes en vigueur", détaille Jean-Marie Hommet de la CFDT Transport.

Il est également demandé à l’employeur de justifier de la fourniture à ses employés de tenues et équipements de protection comme des manteaux contre le froid ou des chaussures de sécurité. Des tenues que les salariés disent ne pas avoir reçues, malgré des demandes remontant au mois de mai.

Des salariés rassurés par le rapport de l'inspection

Les éléments relevés par l’inspection du travail rassurent les salariés. "A la lecture du rapport, on s’est dit qu’on avait raison", explique Maher, un des employés. Lui a dû acheter à ses frais des chaussures adaptées, un équipement que l’entreprise ne lui a pas remboursé. "On se sentait en danger, et là, on a réalisé à quel point on était en danger", abonde Nordine, également salarié du transporteur. La  mobilisation des chauffeurs visait à dénoncer des conditions de travail dégradées, l’inspection du travail va selon eux dans leur sens.

Exerçant désormais leur droit de retrait, les salariés indiquent qu’ils ne reprendront le travail qu’une fois les camions réparés et les manteaux, chaussures et autres équipements adaptés à leurs conditions de travail reçus. 

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