Rentrée scolaire 2025 : face au nombre d'élèves en baisse, 5 chiffres de l'académie de Reims à retenir

Le rectorat de l'académie de Reims a présenté, mardi 21 janvier, les moyens prévus pour la prochaine rentrée scolaire 2025. Suppression de postes, taux d'encadrement par élèves ou priorités établies... On vous résume en cinq chiffres les informations à retenir.

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Neuf mois avant la prochaine rentrée scolaire, le rectorat de l'académie de Reims (Aube, Ardennes, Marne, Haute-Marne) a présenté mardi 21 janvier la répartition des moyens pour septembre 2025. À la fois dans le premier degré - écoles maternelles et élémentaires que dans le second degré - collèges et lycées. À quoi faut-il s’attendre ? Le point en chiffres. 

102 équivalents temps plein supprimés

Une mesure de retrait d'emploi est prévue, à hauteur de 64 équivalents temps plein (ETP) dans le premier degré et de 38 ETP dans le second degré, soit un total de 102 postes au sein de l'académie de Reims. "Même si nous avons des retraits, ils sont très limités et destinés à favoriser l’équité au niveau national", a indiqué le recteur Vincent Stanek.

Le nombre de suppression dans le premier degré devait initialement être de 136 enseignants en moins. "Avec la suppression de poste finalement divisée par deux, nous allons pouvoir poursuivre l'amélioration du taux d'encadrement", avance le recteur. 

3 062 élèves de moins 

Une baisse importante du nombre d’élèves est prévue pour la rentrée 2025 par rapport à l’année 2024 : 2% de moins dans le premier degré, soit 2 045 enfants, et 1,1% dans le second degré, ce qui équivaut à 1 017 élèves pour une baisse prévisionnelle totale de 3 062 élèves. “La baisse est plus forte dans notre académie que dans le reste du pays. C’est un sujet suivi attentivement”, précise Vincent Stanek. 

Dans l’hexagone, la baisse annoncée respectivement dans le premier et le second degré est d’1,5% et 0,4%. Le recteur poursuit en indiquant que depuis 2018, la diminution démographique de l’académie correspond à environ 15 000 élèves en moins : “Pour la première fois nous allons passer sous la barre symbolique des 100 000 élèves dans le second degré public.”

6,74 de taux d'encadrement pour le premier degré

Le taux d’encadrement, qui représente le nombre de professeurs pour cent élèves, bénéficiera d’une augmentation d’1,12%, pour s’établir à 6,74 dans l’académie, le plus haut en France métropolitaine et en évolution constante depuis 2017, où il était de 5,94. Une amélioration obtenue par la diminution du nombre d’élèves et le nombre de suppression de postes revu à la baisse. 

“Malgré les retraits, nous allons avoir une augmentation significative du taux d'encadrement. Nous partons d’une situation où le taux d’encadrement est déjà très haut, mais j’ai souhaité que tous les départements bénéficient d’une amélioration", contextualise le recteur Vincent Stanek. Et ce afin de réduire l’écart entre le département le moins bien doté, la Marne, et le mieux doté, la Haute-Marne, qui est aussi le plus rural.

La quasi-totalité des classes de grande section, CP et CE1 hors éducation prioritaire ne dépassera pas 24 élèves et l’ensemble seront dédoublées afin d’alléger ces niveaux “où les apprentissages de base sont transmis”. La moyenne du nombre d’élèves par classe sera ainsi de 19,8, contre 21,3 au niveau national. 

1,80 heure d’enseignement par élève au lycée

Dans le second degré, le calcul du taux d’encadrement s’exprime cette fois en heure d’enseignement par élève, avec une augmentation dans tous les départements. Elle sera d’un peu plus d’1,80 au lycée, en légère augmentation par rapport à 2024. Dans les Ardennes et la Haute-Marne, elle s’établira en 2025 à 1,45; 1,35 pour l’Aube et 1,30 pour la Marne. 

Pour faire face à la demande croissante en lycées professionnels, les effectifs seront par ailleurs renforcés à l’issue de cette répartition, avec la création de 7 nouveaux postes. Au contraire, les lycées seront concernés par une baisse de 10 effectifs et les collèges par une diminution de 35 postes. 

8 priorités affichées par l’académie

Parmi les priorités affichées pour la rentrée 2025, on retrouve la volonté de scolariser les tout-petits, âgé de deux ans, avec l'ouverture de nouvelles classes spécifiques en particulier dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), mais également dans certaines zones rurales ciblées. L’académie prévoit également le renforcement des différents dispositifs pour une “école plus inclusive”, par exemple de nouvelles Unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) ou l’extension du dispositif “autisme”. 

Enfin, concernant les besoins de remplacement, problématique qui revient régulièrement, il est prévu de renforcer ces moyens dans le second degré à hauteur de 15 ETP.

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