Une affaire de conduite sous stupéfiants doublée de transport de marchandises de contrefaçon a été révélée par les gendarmes de la Marne le 15 janvier.
Les faits ont eu lieu à la fin du mois de décembre 2024, mais les gendarmes de la Brigade Motorisée de Vitry-le-francois (51), ne l'ont révélé que le 15 janvier. Lors d'un banal contrôle sur la RN4, ils arrêtent un véhicule Renault Mégane qui leur semble suspect.
Le véhicule n’est pas assuré, le conducteur est en suspension de son permis de conduire et se trouve sous l’empire de stupéfiants. Ce qui commence à faire beaucoup pour un seul conducteur. En fouillant la voiture, les gendarmes découvrent 96 paires de NIKE TN de contrefaçon, vendues entre 150 et 200 euros dans le commerce.
L’auteur des faits a été placé en garde à vue, et condamné par le Tribunal Judiciaire de Châlons-en-champagne (51) à six mois de prison ferme ert 300 euros d’amende, l’annulation de son permis de conduire. L’ensemble des produits contrefaits saisis a été détruit.
Une peine estimée trop faible
La peine infligée à ce conducteur ne passe pas auprès des internautes, qui la jugent troip faible. "Six mois et 300€ pour conduite sans permis valide, drogué et avec de la contrefaçon dans la voiture? Franchement ça aurait pu être plus élevé, et ça aurait même dû l'être..." commmente l'un d'entre eux. "Seulement 6 mois ferme et encore peut être un bracelet électronique, sans permis, sans assurance, sous emprise de stup et ben, c est pas cher payer la justice franchement c est de la rigolade, la contrefaçon là c est secondaire, renchérit un autre. Pas étonnant qu'en connaissance de cause il y en a un que je rêverrais de voir enfermé qui conduit encore sans permis après plusieurs suspensions, l assurance pas à son nom, qui se prend pour un pilote et qui met la vie en danger d autres conducteurs et de ses passagers, souvent sous emprise de stup et rien ne se passe, c est aberrant!! "
Le Code pénal rapelle que "toute personne qui conduit un véhicule ou qui accompagne un élève conducteur alors qu'il résulte d'une analyse sanguine ou salivaire qu'elle a fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants est punie de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende".