EN IMAGES. Sport extrême : championnats de France de wingsuit à Nancy

Les championnats de France de wingsuit se sont déroulés du 5 au 7 août 2022 dans le ciel d'Azelot, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Découvrez les images impressionnantes de ce sport extrême pratiqué par l'élite du parachutisme.

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Les championnats de France de wingsuit, organisés par l’EFPNL (École Française de Parachutisme de Nancy Lorraine) se sont déroulés du 5 au 7 août 2022 dans le ciel d'Azelot, à quelques kilomètres de Nancy, sous l’égide de la FFP (Fédération Française de Parachutisme). Découvrez les images à couper le souffle de ce sport extrême pratiqué par des parachutistes chevronnés.

Un sport réservé aux parachutistes confirmés

Une grosse trentaine de chauves-souris humaines se sont affrontées tout le weekend dans le ciel d’Azelot, dans le cadre des championnats de France de wingsuit. Parés d’une combinaison aérodynamique, la wingsuit, ces voltigeurs et voltigeuses expérimentés ont plané dans les airs et réalisé des figures impressionnantes durant plusieurs minutes.

En wingsuit tu peux vraiment jouer dans les nuages, tu peux reprendre de la hauteur pendant la chute libre, donc tu as vraiment l’impression d’être un oiseau

Aurélien, wingsuiteur

“En wingsuit tu peux vraiment jouer dans les nuages, tu peux reprendre de la hauteur pendant la chute libre, parfois de 50 à 80 mètres pour les meilleurs, donc tu as vraiment l’impression d’être un oiseau”, explique Aurélien, wingsuiteur. Depuis un avion, les performeurs ailés sautent à environ 4.000 mètres d’altitude, puis leur parachute s’ouvre à 1.000 mètres. Si un saut en parachute dure en moyenne 50 secondes, la wingsuit permet de planer dans les airs pendant plus de 3 minutes.

C’est un sport à haute contrainte et à haut risque contrôlé

Yves Grosse, président de l’École Française de Parachutisme de Nancy Lorraine

“C’est un sport à haute contrainte et à haut risque contrôlé. Les pratiquants sont de vrais professionnels de la technique, il n’y a pas de têtes brûlées et c’est très encadré”, rassure Yves Grosse, l’organisateur de ces championnats de France de wingsuit et président de l’École Française de Parachutisme de Nancy Lorraine. En France, cette discipline est réservée aux licenciés parachutistes expérimentés et pour espérer la pratiquer, il faut au minimum 150 sauts en parachute et une formation.

Une compétition en deux épreuves

Pour admirer ces hommes et femmes ailés, dont la vitesse peut dépasser les 250 kilomètres par heure, des caméramans sautent eux-aussi et leurs images sont diffusées au sol pour les spectateurs et le jury. Cette compétition de haut-niveau, qualificative pour les championnats du monde en octobre aux États-Unis, à Eloy en Arizona, comprend deux épreuves :

  • L’acrobatique ou acro wingsuit, une discipline artistique composée de 7 sauts. Parmi ces sauts, 4 sont imposés à partir de figures tirées au hasard et 3 sont libres d’aisance technique et esthétique. L’équipe se compose de deux performeurs et d’un caméraman.
  • La performance, une discipline individuelle composée de 2 manches pour 6 sauts. Il y a trois types de saut par manche. Un saut de “distance”, un de “vitesse horizontale” et un dernier de “durée de vol” entre 3.000 mètres et 2.000 mètres, avec un départ à 3.800 mètres.

Une vitrine pour le parachutisme

Si la discipline est encore peu connue du grand public, les curieux sont au rendez-vous. “Aucun incident n’est à déclarer, c’est une belle compétition avec une météo favorable, avec un beau ciel bleu, même si nous avons rencontré quelques soucis de vent. Nous avons des performeurs de haut niveau et l’une des équipes présentes vise même un niveau mondial”, se félicite l'organisateur de ces championnats.

Ici à Nancy, on a même un licencié de 75 ans pratiquant de wingsuit, c’est un parachutiste expérimenté

Yves Grosse, président de l’École Française de Parachutisme de Nancy Lorraine

“Cette compétition permet aux gens de découvrir une discipline qu’ils ne connaissent peut-être pas. Ici à Nancy, on a même un licencié de 75 ans pratiquant de wingsuit, c’est un parachutiste expérimenté”, raconte le président de l’EFPNL.

L’École Française de Parachutisme de Nancy Lorraine (EFPNL), organisatrice de l’événement, est la plus importante dans le Grand-Est et se situe dans le top 15 en France. Il y a deux ans, elle accueillait déjà les championnats de France de discipline artistique. Avec ses 13.000 sauts par an, elle compte environ 200 licenciés.

En France, 15.000 licenciés de la FFP pratiquent le parachutisme.

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