Laurent Hénart, le maire de Nancy, a souhaité provoquer un conseil municipal extraordinaire ce mardi 11 septembre. Il a organisé un débat avec les élus du sillon lorrain et de la Grande région après l'annonce faite cet été par la SNCF de réorganiser les dessertes sur la LGV Est.
Mardi 11 septembre 2018 s'est tenu à Nancy (Meurthe-et-Moselle) un conseil municipal extraordinaire.
Les élus comptent faire pression auprès du gouvernement. Laurent Hénart en tête de gondole, soutenu par le président de la Grande région, Jean Rottner et celui du sillon lorrain Jean-Luc Bohl pour que la Lorraine ne devienne pas un cul de sac ferroviaire. Jean Rottner, le président de la région Grand-Est veut faire entendre sa voix :
Quand on finance, à hauteur de 850 millions d'euros comme nous l'avons fait la ligne LGV, je pense que l'on a le droit de parler. Et aussi on peut apporter des solutions.
En cause : les trajets pour se rendre dans le Sud de la France, en TGV de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et de Metz (Moselle) qui seront fortement perturbés et réorganisés à partir du 1er janvier 2019 pour une durée de cinq ans, en raison de travaux à effectuer en gare de Lyon.
D'ou cette union sacrée qui s'est traduite par un voeu voté à l'unanimité, car ils ont largement contribué au financement de la LGV Est.
Un comité de suivi sera mis en place pendant les cinq ans à venir pour garantir une offre de service public ferroviaire acceptable pour chacun. Les élus espérant profiter de cette période pour revoir la circulation des lignes conventionnelles de la région.
L'idée étant évidemment que tout rentre dans l'ordre dans cinq ans.
VIDEO : Le président de la Région Grand Est et les élus Lorrains unis pour défendre l'offre de service.