La commission de discipline de la Ligue de football se réunit mercredi 4 mai pour examiner les incidents survenus au stade Marcel-Picot à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La rencontre ASNL-Quevilly-Rouen du 22 avril dernier avait été arrêtée à la 40ème minute en raison de jets de fumigènes lancés sur la pelouse. L'ASNL était mené 3 buts à 0.
La commission de discipline de la ligue de football professionnelle se réunit, mercredi 4 mai 2022, pour étudier le dossier des incidents survenus le vendredi 22 avril au stade Marcel-Picot à Nancy. Elle avait décidé et expliqué "mettre le dossier en instruction et prononce à titre conservatoire un huis clos total du stade marcel-picot jusqu’au prononcé de la décision définitive".
La rencontre Nancy - Quevilly-Rouen avait été arrêtée, juste avant la fin de la première mi-temps, à la 40e minute, sur le score de 3-0 en faveur de Quevilly. Les supporters de Nancy ont lancé des fumigènes sur la pelouse, protestant contre le score et la probable relégation du club en Nationale, pour la première fois de son histoire.
A priori, le match n’a aucune chance d’être rejoué.
Huis clos total à Marcel-Picot
Le stade Marcel-Picot était déjà suspendu pour le match contre Nîmes, samedi 30 avril. Pour l'heure, l’ASNL est déjà mathématiquement reléguée en National, avec dix points de retard.
Mais quel avenir pour l'ASNL ? En effet, le club reste épinglé par la Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG), le gendarme financier du football. La masse salariale était déjà encadrée pour la saison 2021/2022.
Le club aura-t-il la possibilité de conserver le statut professionnel après la relégation en national ? Il faudra convaincre la DNCG, dans les prochaines semaines, car le club a déjà un déficit structurel de quatre millions d’euros par saison.