Suicide au magasin Leclerc de Vandoeuvre-lès-Nancy : l'hommage des employés avec la mère de Maxime

Ce mardi 14 janvier, le syndicat FO a organisé un rassemblement sur le rond-point situé devant l'hypermarché Leclerc de Vandoeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Un hommage en présence de la maman de Maxime. Il s'était suicidé samedi par arme à feu à l'intérieur même du magasin.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une centaine de personnes se sont rassemblées ce mardi matin devant le magasin Leclerc de Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour rendre une dernier hommage à Maxime après son suicide, samedi 11 janvier"On veut faire la lumière sur ce qui s'est passé, dit Frédéric Nicolas, Secrétaire départemental FO. Maxime a laissé une lettre, dans laquelle il explique la situation, les pressions de ses supérieurs."
La maman de Maxime était présente. Elle est arrivée vers 10 heures, accompagnée de la tante de Maxime. Elle s'est recueillie avec les autres salariés du magasin devant des fleurs et un portrait de Maxime, installés par les employés à l'entrée du magasin. Puis Fréderic Nicolas a pris la parole pour "dénoncer les conditions de travail dans la grande distribution et en particulier au Leclerc de Vandoeuvre".


Hommage et colère 

"Il ne faut pas que Maxime soit mort pour rien déclarait à France 3 Lorraine, Abdel Nahass, délégué FO, samedi, quelques instants après le suicide de Maxime Chéry, 34 ans. 
  

Dans un communiqué publié lundi, "la direction du magasin E.Leclerc de Vandoeuvre-lès-Nancy confirme avec émotion le décès d’un de ses salariés samedi 11 janvier. Toute l’équipe du magasin adresse ses sincères condoléances à sa famille et lui témoigne de son soutien dans cette épreuve dramatique"

Une cellule psychologique d’urgence assurée par six psychologues de l’hôpital de Nancy a été ce lundi mise à la disposition des salariés du magasin pour les accompagner. Une ligne téléphonique a également été mise en place pour les personnes préférant une assistance téléphonique plus discrète.

De son côté, le procureur de la République de Nancy a ouvert une enquête judiciaire. "La direction du magasin a mis tous les moyens à disposition afin que les faits puissent être établis avec précision dans les meilleurs délais".
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information