Des peines de 4 à 5 mois de prison avec sursis ont été requises par le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc à l'encontre des deux hommes. Le jugement sera rendu le 10 avril. "Je dis non, je ne suis pas coupable. Oui j'étais dans le bois Lejuc mais je n'ai pas détérioré le mur", a dit l'ancien enseignant, au début de l'audience.
Le procureur, Olivier Glady, a également demandé une amende de 300 euros à l'encontre des deux prévenus. Ils avaient refusé le prélèvement de leur empreinte génétique. Pour la troisième personne, le procès en diffamation, le parquet requiert une amende de 400 euros à l’encontre du prévenu.#ProcèsBure Christian Vi. « Je considère que je suis innocent. Si il y a condamnation, ce sera une erreur judiciaire. »@F3Lorraine
— JP Tranvouez (@jptranvouez) 13 février 2018
#ProcèsBure « le commandant de gendarmerie attend une réparation symbolique » Parquet. @F3Lorraine
— JP Tranvouez (@jptranvouez) 13 février 2018
Le directeur de l’Andra, était cité comme témoin. Il n’était pas présent ce matin à l'audience.
Le juge avait estimé, au mois de septembre, qu’il y avait un problème dans le dossier, car l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (l'Andra), n’était plus propriétaire du bois Lejuc. Dans le bois Lejuc, à Mandres-en-Barrois (55), le projet Cigéo, mené par l'Andra, vise à enfouir à 500 mètres sous terre les déchets nucléaires les plus radioactifs du parc français.
Deux semaines avant la destruction du mur, la justice administrative avait condamné l'Andra pour avoir érigé ce mur et réalisé des travaux de défrichement sans autorisation.
Compte-rendu d'audience : Jean-Philippe Tranvouez, France 3 Lorraine.
Des peines de 4 à 5 mois de prison avec sursis ont été requises par le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc.