Lors du début de l'offensive allemande sur Verdun le 21 février 1916, le lieutenant-colonel Emile Driant est en première ligne, à la tête de deux bataillons de Chasseurs. Une majorité des soldats et leur chef vont y perdre la vie. Leur sacrifice les a fait entrer dans la légende de Verdun.
Déclenchée le 21 février 1916 avec quelques jours de retard en raison de la météo hivernale, l'offensive allemande sur la poche de Verdun débute par un déluge d'obus destiné à écraser les lignes françaises.
Depuis son PC au coeur du Bois des Caures, au nord de Verdun, le lieutenant-colonel Emile Driant se retrouve en première ligne, à la tête de deux bataillons de Chasseurs. Il mourra, comme une majorité de ses hommes, dans les premières heures de ce qui deviendra la "bataille des 300 jours"...
Un sacrifice qui les a fait entrer dans la légende de Verdun, comme l'explique Laurent Parisot :
Un passionné des questions de défense
Emile Driant est né à Neufchâtel-sur-Aisne le 11 septembre 1855. Marqué par la guerre de 1870, il s'engage dans l'armée et devient officier. Puis en 1905 il démissionne et entame une carrière politique et d'écrivain d'anticipation.Il sera député de Nancy en 1910 et portera la parole de l'armée dans l'hémicycle de l'assemblée Nationale.
Emile Driant reprend du service lors de la Première Guerre mondiale. Il est alors cantonné dans le village de Vacherauville, au nord de Verdun, où il se prépare avec ses hommes à l'assaut allemand. Son souvenir est entretenu dans la petite commune, de l'église à la rue principale, sans oublier le cimetière.