La grève SNCF pose beaucoup de problèmes aux frontaliers qui travaillent au Luxembourg. Les TER sont quelquefois rares, et chacun doit se débrouiller. En Moselle, la ligne Metz-Luxembourg est particulièrement touchée.
Le calvaire quotidien des travailleurs frontaliers
La grève SNCF, selon les jours, perturbe le trafic régional des trains, notamment à destination du Luxembourg.Des TER qui en temps normal rencontrent quelques problèmes ou ont du retard.
Au départ de Metz, ça commence mal : le parking pour la voiture revient à 16,80 la journée.
Ensuite il faut rallier la gare de Metz au lieu de la gare de proximité.
Pour Jonathan, 30 kms au lieu de...3 !
Une fois sur le quai, le challenge n'est toujours pas terminé : l'incertitude sur le voyage continue.
Si tout va bien, Jonathan aura 50 minutes pour arriver à Luxembourg, puis encore 15 minutes de bus pour arriver à son travail.
Comme lui, 12 000 voyageurs empruntent quotidiennement la ligne Metz-Luxembourg.
Et pas question de se rabattre sur le trajet routier, déjà très largement saturé.
Alors, les salariés transfrontaliers doivent s'organiser, trouver le système D, anticiper, souvent se lever plus tôt et rentrer plus tard, ou négocier avec quelquefois la bienveillance de l'employeur, un aménagement d'horaires ou des jours de télé travail.
Reportage : Caroline Arnold - Régis Massini - Maxime Meyer