L'Indonésie prévoit d'exécuter 16 condamnés à mort après la fin du mois du ramadan, début juillet, a indiqué mardi 14 juin 2016 un porte-parole du parquet général à Jakarta. Le nom des personnes exécutées ne sera connu que quelques jours avant. Le messin Serge Atlaoui pourrait être parmi-elles.
Le messin Serge Atlaoui, sera t-il l'un des 16 condamnés à mort que l'Indonésie prévoit d'exécuter après la fin du mois du ramadan, début juillet ?Mohammad Rum, porte-parole du parquet général à Jakarta ne l'a pas précisé : mardi 14 juin 2016, il n'a indiqué aucun des noms des condamnés qui devraient être exécutés. Ceux-ci seront révélés seulement quelques jours avant avant le peloton d'exécution, "immédiatement après" l'Aïd el-Fitr, fête marquant la rupture du jeûne du mois du ramadan qui a débuté le 6 juin.
L'exécution en avril 2015 de huit hommes -- deux Australiens, un Brésilien, quatre Africains et un Indonésien -- condamnés à la peine capitale pour trafic de drogue dans des affaires distinctes, avait provoqué une levée de boucliers, l'Australie allant jusqu'à rappeler temporairement son ambassadeur dans l'archipel d'Asie du Sud-Est.
Serge Atlaoui y avait finalement échappé de peu, sans doute plus sous la pression du Quai d'Orsay sensible à la mobilisation de ses proches.
Aucune exécution n'a eu lieu depuis, mais les spéculations ont repris ces derniers mois. Des responsables de la police avaient ainsi indiqué en avril et mai que des exécutions étaient imminentes.
Parmi les étrangers dans le couloir de la mort en Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde, Serge Atlaoui et la Philippine Mary Jane Veloso, condamnés pour trafic de drogue ont été tous deux retirés de la liste lors de la dernière série d'exécutions.