Alors que les cheminots envisagent un vaste mouvement de grève contre la réforme de la SNCF, zoom sur la ligne TER Reims Charleville, une ligne très fréquentée et souvent bondée. Les usagers font part de leur ras le bol, la SNCF assure qu'après des difficultés à l'automne, la situation s'améliore.
A l'heure de pointe, en gare de Reims, il faut jouer des coudes pour monter dans le train de 18h22 en direction de Charleville-Mézières. La ligne est très fréquentée.
Retards, trains supprimés, grève à répétition manque de places assises, de plus en plus d'usagers sont à bout… Certains envisagent même de résilier leur abonnement, d'autres abandonnent le TER pour le covoiturage.
Et pourtant, si la SNCF a conscience de ces désagréments, elle l'assure, aujourd'hui, des solutions ont été trouvées : 3 trajets supplémentaires ont été mis en place et de nouveaux conducteurs ont été recrutés.
Mais pour la CGT, ces difficultés sont surtout dues à un défaut de matériel, et à un redéploiement des machines sur le Grand Est ailleurs qu'en Champagne-Ardenne.
La SNCF précise que depuis la fusion des régions, le Grand-Est a alloué 25 millions d'euros pour la remise en état de la ligne Reims-Charleville. La rénovation complète est prévue pour 2022.