Une petite pique vaut mieux qu'une grosse grippe

La campagne 2015 pour le vaccin antigrippal démarre ce mardi 13 octobre. La Caisse nationale d'Assurance Maladie met en garde contre une tendance à "oublier" ce vaccin annuel. En cinquante ans, il a prouvé son innocuité et son efficacité pour protéger les personnes les plus fragiles.

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L’hiver 2014-2015 a rappelé la gravité potentielle de la grippe. L’épidémie a durement touché les populations les plus fragiles : les personnes âgées de plus de 65 ans, et celles touchées par une maladie chronique.  L’augmentation des hospitalisations et des décès enregistrés n'est pas due uniquement à la virulence de la nouvelle souche de virus. En effet, la couverture vaccinale n’a cessé de baisser depuis 2009. L'an dernier 46 % des assurés ont eu recours au vaccin antigrippal, soit un recul de 2,8 points par rapport à 2013.

Même si l’efficacité du vaccin varie d’une année à l’autre et qu’il ne constitue pas un rempart absolu, il permet de réduire de moitié les formes graves en particulier chez les personnes âgées et évite un nombre significatif de décès chaque année.


On constate que le taux de vaccination chez les « jeunes seniors » (65 ans/70 ans) est particulièrement faible. Peut-être que ceux-ci se sentent assez solides face à la grippe. Pourtant, progressivement avec l’âge, le système immunitaire devient moins performant.
Les jeunes seniors sont actifs mais pas infaillibles ! Ils s’occupent de leurs petits-enfants, de leurs parents vieillissants et fragiles. Ces multiples contacts - notamment auprès des enfants, qui contractent et propagent plus facilement des virus – les exposent à la grippe. Il est donc inquiétant qu'ils ne se protègent pas chaque automne en se faisant vacciner. En se protégeant, ils protègent leurs proches.
Au-delà des doutes sur l’innocuité et l’utilité du vaccin, d’autres préjugés persistent : l’homéopathie serait efficace contre la grippe, les antibiotiques permettraient de la combattre. Ces médicaments sont inefficaces contre la maladie virale qu’est la grippe.
Autre idée reçue : certaines personnes estiment qu’elles sont immunisées car elles ont contracté la grippe par le passé. La grippe est imprévisible : on ne peut prédire à l’avance son intensité, sa gravité, sa capacité de contagion. Les virus mutent régulièrement.

La grippe, le vaccin et vous : reportage dans les rues de Metz

Microtrottoir à Metz
L’hiver qui s’annonce pourrait voir se répéter la même situation d’urgence sanitaire que l’an passé si la couverture vaccinale demeure faible.
La vaccination antigrippale, à répéter chaque année, sauve des vies. Elle est simple, sûre… et gratuite pour les personnes à risque.
Les personnes ayant reçu leur bon de vaccination de l’Assurance Maladie peuvent se faire vacciner dès le 12 octobre. Inutile d’attendre les premiers frimas de l’hiver : il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et le moment où l’organisme est protégé contre la grippe.
En cas de doute, le meilleur interlocuteur est le médecin traitant.
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