Après la remise d'un rapport du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) et de l'inspection générale des finances (IGF), Frédéric Cuvillier, le ministre des transports, a décidé de remettre à plat le dossier.
Et cette remise à plat commence par l'arrêt de la procédure actuelle de partenariat public-privé. Frédéric Cuvillier craint que dans quelques mois ce montage financier ne se heurte à des impasses juridiques et financières. Le principal objectif est de réduire les coûts du projet: dans la conjoncture économique actuelle, la réalisation du Canal Seine-Nord coûterait non pas 4 milliards d'euros comme initialement prévu mais 7 milliards.
Les aspects techniques vont également être réétudiés: nombre d'écluses, tracé... Une mission de reconfiguration, présidée par le député Rémy Pauvros, sera mise en place pour proposer un nouveau projet.
Avec un nouveau dossier qui pourrait être présenté à la Commission Européenne dès le premier semestre 2014, le ministre des transports espère pouvoir bénéficier de financements européens qui pourraient atteindre 30%.
Réactions de Frédéric Cuvillier (Ministre des transports) et de Stéphane Demilly (Député UDI de la Somme) dans notre 19-20 du 26 mars 2013 :