Plusieurs dizaines de militants de Greenpeace ont déroulé samedi matin des banderoles, où était inscrit le mot Fessenheim, aux abords ou devant les centrales nucléaires du Bugey, du Tricastin, de Blaye et de Gravelines pour demander leur fermeture
Outre Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales françaises, promise à la fermeture d'ici à fin 2016 par François Hollande, Greenpeace a inscrit sur sa liste noire les sites du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme), estimant que ces centrales sont tout aussi dangereuses.
Devant la centrale de Gravelines, près de Dunkerque, une quinzaine de militants de Greenpeace étaient rassemblés "sans problème, ni incident", après avoir collé des bandeaux sur les panneaux d'entrée de la ville où il est écrit Fessenheim, selon la préfecture du Nord.
Par cette activité symbolique sur quatre sites, Greenpeace "rappelle que Gravelines, Bugey, Tricastin, Blayais font partie, comme Fessenheim, des cinq centrales nucléaires françaises à fermer en priorité" face aux risques naturels et terroristes notamment.